Elle passe du coq à l’âne continuellement et saoule de paroles son interlocuteur:
– Le pourquoi du raton-laveur s’appelle raton-laveur
(Parce qu’il lave ses aliments, tu le savais ça? Ils sont trop drôles)
– Les cours de yoga qu’elle suit
(C’est dingue, ça te donne un corps de jeune fille et un teint de pêche)
– Le week-end qu’elle a passé seule, sans mari, sans enfant
(Arrête de me regarder, tu me gènes, dit-elle avec un sourire charmeur)
– Son poste menacé par une nouvelle semble-t-il et son boulot, qu’elle seule connaît pourtant
(Ils verront bien quand je serais partie. Personne d’autre ne peut faire ce boulot. Il n’y a que moi pour ça)
– Les chats du voisin
(Tu les verrais, ils sont trop mignons)
Et puis le travail. Encore. Comme centre de sa vie. Comme définition unique de sa personne. Le travail qui peut mener au burn-out. Mais pas elle, non. Elle saura s’arrêter avant. Aucun doute. Non, vraiment.
(On y va? Il faut y retourner…)
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